Centenaire de l’UMQ

Centenaire de l’UMQ

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1919 – 2019

 

 

L’UMQ a célébré son centenaire de fondation en 2019. Afin de souligner cet événement marquant dans l’histoire municipale au Québec, l’Union a déployé de nombreuses initiatives et actions de communication tout au long de l’année.

Pour revoir les différents contenus et activités mis en œuvre dans le cadre du 100e, nous vous invitons à parcourir cette page.

Bonne lecture !

Membre fondateur de l’UMQ, Joseph Beaubien, maire d’Outremont,
consacre sa vie à faire avancer la cause municipale
et sera le premier président de l’Union,
poste qu’il occupera avec dynamisme pendant près de 20 ans (1919-1938).

 

Capsule historique de la semaine :

Marcel d’Amour fait son entrée à l’UMQ le 17 décembre 1965. Maire de Hull depuis 1964, il devient en 1969 le 30e président de l’Union. Il demeurera très engagé auprès de l’UMQ jusqu’à son départ en 1972, notamment en présidant le comité du centenaire de la Confédération.

2002
Le 15 septembre 2002, Francine Ruest-Jutras, mairesse de Drummondville de 1987 à 2013, est élue présidente de l’UMQ. Première présidente de l’Union, son élection représente un vent de changement au sein de l’organisation. En savoir plus…

Le 8 décembre 2002, les membres de l’UMQ modifient la structure de gouvernance de l’Union afin qu’elle reflète la nouvelle réalité municipale québécoise, à la suite des fusions municipales. Cinq nouvelles instances sont mises en place: caucus régionaux, caucus d’affinité, caucus sectoriels, commissions politiques permanentes et comités politiques et techniques.

2001
Au cœur des débats concernant les fusions municipales, l’UMQ choisit le 11 mai 2001 Bernard Gagnon, maire de Saint-Basile-le-Grand, à titre de président. Élu maire en 1987, son engagement au sein de l’Union durera une vingtaine d’années, soit de 1993 à 2013.

29 avril 2000
La Commission Bélanger et le Pacte 2000 qui en découle annoncent les nouvelles priorités du gouvernement provincial, qui se concentre dorénavant sur la géographie municipale aux dépens de l’enjeu fiscal, cher à l’UMQ. Celle-ci accepte sans enthousiasme cette transition lors de son congrès, le 29 avril 2000. En savoir plus…

1998
Au lendemain des élections provinciales de 1998, l’UMQ souhaite négocier un nouveau pacte fiscal. L’Union rencontre alors la ministre Louise Harel, mais le tout est un désastre, alors qu’on annonce aux délégués une facture fiscale salée et un report des négociations du pacte.

1997
Le 5 septembre 1997, Mario Laframboise devenait le 45e président de l’UMQ. Son mandat, qui s’est étiré au-delà de la durée normale de deux ans, a été fortement marqué par les négociations de la Commission Bédard et le dossier des fusions municipales. En savoir plus…

1991
En 1991, Constance Provost, administratrice de l’UMQ déplore la faible présence de la gente féminine au sein du cercle décisionnel de l’organisation. Depuis, plusieurs femmes sont parvenues à occuper les plus hauts postes de l’Union, que ce soit sur l’exécutif ou à la présidence.

1990
Suivant l’échec de l’Accord du lac Meech, le premier ministre libéral Robert Bourassa crée en 1990 la commission Bélanger-Campeau sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, à laquelle Jean-Claude Beaumier, représentant l’UMQ, y présente le mémoire de l’Union. En savoir plus…

1987
L’UMQ, en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et l’UMRCQ, organise du 8 au 14 juin 1987 la « Semaine de la municipalité ». L’événement est un succès et se répète les années suivantes.

Souhaitant améliorer son offre de services, l’UMQ commande en 1987 une étude de la compagnie SECOR. Le rapport qui en découle encourage l’Union à devenir plus proactive dans certains dossiers cruciaux comme l’accès des femmes au marché du travail et les dossiers environnementaux.

1986
Suite au dépôt du rapport Parizeau de 1986, l’UMQ envoie à ses membres un sondage visant à évaluer l’opinion des villes sur les recommandations de la commission. Les résultats du sondage servent de base pour élaborer un énoncé de politiques sur la question lors du congrès annuel.

1985
Ouverture du bureau de Québec
Le 27 janvier 1985, l’Union annonce l’ouverture d’un bureau à Québec. L’objectif est de se rapprocher des instances gouvernementales. L’inauguration a lieu le 22 février lors d’une réception à l’hôtel Clarendon. La responsable du bureau est Lise Gagné de Charlesbourg.

En avril 1985, le rapport « La municipalité de l’an 2001 », commandé par l’Union à l’Institut Hudson du Canada, recommande une décentralisation au profit des municipalités. Suite à sa lecture, l’UMQ met sur pied la commission Parizeau sur le devenir des municipalités.

Nouvellement maire de Charlesbourg, Ralph Mercier fait son entrée comme administrateur de l’UMQ le 2 octobre 1985. Son engagement auprès de l’Union durera plus de 20 ans, avec au passage un mandat à la présidence de 1991 à 1993. En savoir plus…

Années 80
Le 25 septembre 1985, il est résolu par l’UMQ de mettre en place la Commission Parizeau sur les municipalités. Entièrement financées par les membres de l’Union, les recommandations du rapport guideront l’Union pendant des années dans ses rapports avec le gouvernement provincial. En savoir plus…

1979
Après plusieurs expériences décevantes, l’UMQ arrive enfin à obtenir une réforme de la part du gouvernement Lévesque en 1979. Cette loi 57 favorise l’autonomie des villes en leur offrant le plein contrôle sur leurs revenus fonciers, leur permettant d’offrir de meilleurs services. En savoir plus…

1978
L’arrivée au pouvoir du gouvernement péquiste de René Lévesque annonce l’aboutissement de nombreuses réformes importantes dans le monde municipal québécois. L’UMQ participe activement aux discussions qui mènent à l’adoption des deux plus importantes lois adoptées alors à ce sujet, les lois 44 (1978) et 105 (1980).

1977
Le 25 septembre 1977, le maire de Jonquière Francis Dufour devient administrateur de l’UMQ. Président de 1982 à 1984, il demeure très engagé au sein de l’Union jusqu’en 1985, année ou il est élu député du Parti Québécois. Il demeurera en poste jusqu’en 1996.

Maire de Québec, Jean Pelletier s’engage à partir de 1977 au sein de l’UMQ, et en devient président en 1986, après 7 ans de vice-présidence. Il contribue en 1979 à la création de l’Association internationale des maires francophones avec Jacques Chirac, à l’époque maire de Paris.

1974
À la fin des années 1960, l’UMQ lance une série de réformes et de réorganisations dans le but de pouvoir mieux répondre aux nouveaux besoins des municipalités, plus axés sur les services et les conseils. Outre l’embauche de multiples employés, l’Union modifie aussi ses structures pour mieux desservir les régions. En savoir plus..

Maire de Québec de 1965 à 1977, Gilles Lamontagne fait son entrée comme administrateur de l’UMQ en 1972. Gravissant rapidement les échelons, il est élu président en 1974, remplaçant le président démissionnaire Maurice Paradis. Lamontagne demeurera à la présidence jusqu’en 1977.

6 mai 1972
Les désaccords croissants avec l’État québécois au cours des années 1970 forcent l’UMQ à rencontrer, le 6 mai 1972, le ministre des Affaires municipales et ancien président de l’Union, Maurice Tessier, pour apaiser les tensions. Cette démarche demeure toutefois insuffisante pour régler la situation. En savoir plus…

Années 70
Les femmes au sein de l’UMQ >>>

Le 21 mars 1970 marque l’entrée en fonction de Philippe Bernier à titre de directeur de l’UMQ. Maire de Drummondville de 1965 à 1983, il sera président de l’Union de 1977 à 1979. Il représentera l’UMQ dans plus d’une dizaine de conférences et de comités à l’international.

Jacques O’Bready, natif de Sherbrooke et maire de la ville pendant près de 10 ans, a joué un rôle majeur au sein de l’UMQ durant les années 1970-80. À maintes reprises, il a prouvé sa détermination à servir la cause municipale, notamment par sa contribution à la signature du Pacte fiscal de 1980. En savoir plus sur Jacques O’Bready…

Au début des années 1970, l’UMQ développe ses services administratifs. Elle veut aider les municipalités à se renseigner sur les pratiques de gouvernance locale. L’Union met ainsi sur pieds en 1972 un service de la recherche et de l’information, avec à sa tête Jacques Déry.

1968
Le 18 mai 1968 s’ouvrait le Congrès annuel de l’UMQ, ayant pour thème : « travailler à la recherche d’une saine démocratie ». L’Union réagit ainsi à plusieurs scandales municipaux dans la région de Montréal, et tente de redonner foi aux élus dans le gouvernement municipal.

13 janvier 1968
Embauche d’un secrétaire-général salarié

Le 13 janvier 1968, l’UMQ se dote pour la première fois d’un secrétaire-général salarié. Le poste revient à l’ancien fonctionnaire Paul Blier. Son mandat s’étire sur deux ans et l’Union lui assure un salaire annuel de 12 000$ pour l’année 1968 et de 13 000$ pour l’année 1969.

1967
À la fin des années 1960, l’UMQ entre dans une phase de modernisation, notamment sur le plan de la bureautique. Dans cet ordre d’idées, elle fait l’acquisition en 1967 de « fiches IBM » pour consigner de l’information de même que d’un photocopieur Xerox 2400.

Avocat de formation et maire de Rimouski, Maurice Tessier est président lors de la retraite fermée de 1967, qu’il considère comme un tournant historique pour l’UMQ. En 1970, il devient ministre des Affaires municipales et joue l’intermédiaire entre le gouvernement et l’Union.

En janvier 1967, les administrateurs de l’UMQ décident d’organiser une retraite fermée pour repenser et redéfinir les buts de l’Union. Deux lignes directrices ressortent de cette expérience et guident la réorientation future de l’Union, soit une meilleure représentativité politique et de meilleurs services pour ses membres. En savoir plus…

1966
Avocat de formation, Jacques Tétreault s’engage auprès de l’UMQ le 1er décembre 1966. Maire de Laval dès 1965, il devient en 1972 président de l’Union. Si sa carrière municipale se termine en 1973, il est élu en 1988 député du Parti progressiste-conservateur jusqu’en 1993.

1965
Fernand Drapeau
, échevin de Montréal et porte-parole de la ville de Montréal au sein du comité exécutif de l’UMQ, défend vigoureusement les intérêts de la métropole durant les années 1960 tout en s’engageant personnellement sur plusieurs comités créés par l’Union. Il en devient d’ailleurs le président en 1965. En savoir plus sur Fernand Drapeau…

Maire de Rivière-du-Loup, Rosaire Gendron défend passionnément les intérêts de sa ville et de sa région. Élu président de l’UMQ, il continue à défendre la cause régionale en proposant en 1965 la création d’instances provinciales en planification et en aménagement régional.

Marcel d’Amour fait son entrée à l’UMQ le 17 décembre 1965. Maire de Hull depuis 1964, il devient en 1969 le 30e président de l’Union. Il demeurera très engagé auprès de l’UMQ jusqu’à son départ en 1972, notamment en présidant le comité du centenaire de la Confédération.

1964
Au début des années 1960, le gouvernement fédéral s’intéresse de plus en plus au phénomène urbain, l’amenant à créer le Conseil canadien de recherches urbaines et régionales. Le 16 mai 1964, l’UMQ se montre ambiguë face au Conseil, y voyant une possible intrusion dans les compétences provinciales.

Maire de la Salaberry-de-Valleyfield, Robert Cauchon devient président de l’UMQ durant une période teintée par les enjeux de la syndicalisation. Le 13 juin 1964, il préside d’ailleurs une assemblée extraordinaire de l’Union concernant son opposition au droit de grève des employés municipaux.

1er mai 1963
Le 1er mai 1963, Marcel Lambert devient le directeur général de l’UMQ. Il est le premier à occuper ce poste nouvellement créé, issu d’une fusion entre les postes d’administrateur et de secrétaire-trésorier. Il demeurera en poste jusqu’en 1966.

19 janvier 1963
Restructuration administrative et création d’un poste d’administrateur

Le 19 janvier 1963, l’UMQ se dote d’un d’administrateur en bonne et due forme. Ce poste reprend en grande partie les tâches du secrétaire-trésorier, en y ajoutant la gestion des ressources humaines et administratives de l’Union.

1962
En 1962, Montréal renoue avec l’UMQ dans l’espoir que celle-ci lui offre son appui dans ses démarches pour obtenir la tenue de l’Exposition universelle dans la métropole en 1967. L’Union accepte et sollicite le support de ses membres. Cette collaboration porte fruit et Montréal obtient finalement son exposition. En savoir plus…

1961
Maire d’Arvida de 1957 à 1967, Georges Hébert devient directeur de l’UMQ le 10 décembre 1961. Gravissant rapidement les échelons, il en devient le président en 1966, en plus d’occuper également des postes stratégiques au sein de la FCMM et de l’Union Américaine des Municipalités.

2 juillet 1960

Le 2 juillet 1960, Jean Drapeau, élu pour une seconde fois maire de Montréal, fait son entrée comme administrateur au sein de l’UMQ. Maire de 1954 à 1957 et de 1960 à 1986, son passage à l’Union sera bref, déléguant ses responsabilités à Fernand Drapeau en 1962. En savoir plus…

30 avril 1960
Le 30 avril 1960, l’UMQ étend son offre de service et crée un service de relations industrielles à l’intention de ses membres. C’est Arthur Matteau qui en occupera le poste de directeur, et ce durant toute la décennie, marquée par une lutte au syndicalisme dans le secteur public. En savoir plus…

Devant la problématique que suscite dans plusieurs municipalités la pollution de l’eau, l’UMQ porte le dossier avec énergie auprès du gouvernement québécois, le 30 avril 1960. Ses efforts mènent finalement, en 1961, à la création de la Régie d’épuration des eaux, organe gouvernemental devant réglementer cet aspect de la vie municipale. En savoir plus…

1960
Le début des années 1960 est caractérisé par un contexte de tensions entre anglophones et francophones. Pourtant, l’UMQ et la Fédération Canadienne des Maires et des Municipalités (FCMM) entretiennent de bonnes relations quant aux débats concernant l’unité nationale. En savoir plus…

Rodolphe Caouette, maire de Thetford Mines, accède à la présidence de l’UMQ le 31 août 1960. Son mandat coïncide avec l’arrivée des Libéraux de Jean Lesage et un interventionnisme intensif faisant concurrence au pouvoir municipal, ce qui représente un beau défi pour l’association.

Face à la montée du syndicalisme à l’aube des années 1960, l’UMQ décide de se doter d’un directeur des relations industrielles. Embauché en 1960, Arthur Matteau participe à plusieurs dossiers chauds concernant les conditions de travail des employés et leur droit de grève.

1958
Armand Nadeau, président de l’UMQ de 1958 à 1959, est activement engagé dans le milieu municipal. Il travaille sur de nombreux dossiers lors de son passage à l’Union, dont la lutte à la littérature immorale, le développement des services et les rapports municipal-provincial. En savoir plus sur Armand Nadeau…

1957
Gérard Payer, maire de Saint-Hubert de 1955 à 1961, entame son mandat de directeur de l’UMQ le 25 mars 1957. Il jouera un rôle important à l’Union, occupant notamment le poste clé de Secrétaire-Trésorier de l’Union de 1959 à 1963.

Le 13 octobre 1957, les directeurs de l’UMQ adoptent à l’unanimité la préparation d’un mémoire conjoint avec la FCMM contre la hausse des tarifs téléphoniques de l’entreprise Bell. Ce projet illustre, parmi d’autres, les bonnes relations entre les deux organisations au cours des années 1950. En savoir plus…

1956
Le 6 avril 1956, le gouvernement Duplessis publie officiellement le rapport de la Commission Tremblay lors d’une conférence de presse. L’UMQ a contribué à l’exercice en soumettant un mémoire en 11 volumes documentant et défendant le rôle central des municipalités.

1955
Pendant les Trente Glorieuses, l’Union doit faire face à de nouveaux problèmes causés par quelques courtes récessions. L’urbanisme se révèle être une solution intéressante et devient ainsi un thème récurrent lors des congrès, comme le démontre la conférence en 1955 de Jean-Claude La Haye, père de l’urbanisme au Québec. En savoir plus…

1954
En 1954, l’UMQ dépose un imposant mémoire à la Commission Tremblay. Mettant de l’avant la décentralisation des ressources et des pouvoirs au profit des villes, l’Union voit ses recommandations prises en compte dans le rapport final, mais peu d’actions concrètes de Duplessis en ressortent, au grand dam des élus municipaux. En savoir plus…

1953
Membre du conseil exécutif de la ville de Montréal, Paul Dozois devient directeur de l’UMQ le 29 octobre 1953. Son engagement deviendra tout autre en 1956, alors qu’il est élu député de l’Union nationale, et est nommé ministre des Affaires municipales. En savoir plus sur Paul Dozois…

1952
Ancien président et acteur essentiel de l’histoire de l’Union, Charles-Napoléon Dorion est surtout connu pour son travail entourant la production du mémoire présenté par l’UMQ à la commission Tremblay, ses nombreux articles publiés dans la Revue municipale et son dévouement sincère aux causes chères aux municipalités. En savoir plus sur Charles-Napoléan Dorion…

1951
Face aux difficultés croissantes des municipalités à remplir leur mandat envers leurs citoyens, Joseph-Omer Asselin, président de la Commission métropolitaine de Montréal, plaide lors du congrès annuel de 1951 pour un allègement du fardeau budgétaire et fiscal des villes. En savoir plus…

6 septembre 1951
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’enjeu du logement devient préoccupant pour l’UMQ. Ainsi, lors du congrès annuel de 1951, une résolution majeure est adoptée sur le sujet visant à encourager l’octroi de fonds pour la construction de bâtiments d’habitation. 

1949
Plus connu pour son rôle derrière la création du Zoo de Granby, l’homme d’affaires Pierre-Horace Boivin a été maire de la ville pendant 25 ans. Il a également été actif au sein de l’UMQ, siégeant sur de multiples comités et devenant le président de l’organisation en 1949.

1948
Le 16 mars 1948, Arthur Rousseau, maire de Trois-Rivières, fait adopter à l’unanimité une résolution réclamant de la part du gouvernement Duplessis la création d’un bureau de censure pour lutter contre la propagation de la littérature obscène en provenance des États-Unis. En savoir plus…

Arthur Rousseau, maire de Trois-Rivières et président de l’UMQ en 1948-1949, soumet en avril 1949 son plan pour favoriser la construction d’habitations familiales, dans le mouvement urbaniste de réforme des logements québécois. Ce plan ne connaîtra cependant pas le succès espéré. En savoir plus…

Vitalité retrouvée de l’UMQ au Congrès de 1948 (Manoir Richelieu)
Le 17 octobre 1948, les délégués de l’UMQ tiennent leur Congrès annuel au Manoir Richelieu, à Charlevoix. Couronné de succès, ce Congrès est le premier d’une série qui témoigne de la vitalité renouvelée que connaît l’Union au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

1947
Secrétaire-adjoint de l’UMQ pendant près de 11 ans, Gaston Duquette succède à Charles Bourassa comme secrétaire-trésorier en 1947. Il représente l’UMQ lors des congrès de la Fédération des Maires du Canada et participe à plusieurs délégations. Il meurt en service en 1959.

La crise des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale créent un ralentissement et un déclin des activités de l’UMQ. L’après-guerre marque cependant la relance de l’Union, qui veut se moderniser et augmenter sa visibilité, le tout culminant avec le congrès annuel des 27 et 28 octobre 1947 à Hull. En savoir plus…

1945
Maire de Longueuil, Paul Pratt redonne un second souffle à l’UMQ durant son mandat à la présidence (1945-1947), alors que l’organisation se remet des troubles de la crise des années 1930 et de la Seconde Guerre mondiale. En savoir plus sur Paul Pratt…

1943
Aimé Parent, échevin et membre du Comité exécutif de Montréal de 1941 à 1948, fait son entrée comme directeur de l’UMQ le 29 mars 1943. Il a rendu de fiers services à l’Union en matière d’urbanisme et d’habitation, étant président de la Commission d’Urbanisme de Montréal en 1942.

Maire de Québec, Lucien Borne préside l’UMQ en 1944-1946. Son mandat est marqué par la fin de la 2ème Guerre mondiale. Il propose d’ailleurs, dès 1943, un programme global de reconstruction d’après-guerre auprès des membres de l’Union. En savoir plus sur Lucien Borne…

Création d’un comité chargé d’acheminer les résolutions de l’UMQ au gouvernement provincial
Le 9 octobre 1943, le maire de Québec Lucien Borne propose la création d’un comité chargé d’acheminer les résolutions de l’UMQ au gouvernement provincial. Ce comité a pour but de rapprocher l’Union du gouvernement, mais connaîtra un succès mitigé dans les premières années.

1941
Élu maire de Hull en 1941, Raymond Brunet s’engage à l’UMQ de 1941 à 1949, occupant le poste de président de 1947 à 1948. Au cours de ses deux mandats à la mairie, il assainit l’administration municipale de Hull en mettant en place une enquête publique sur la corruption.

1938
Le 28 février 1938 démissionnait Joseph Beaubien, maire d’Outremont et premier président de l’UMQ. Réduisant ses implications en raison de problèmes de santé, il demeurera maire jusqu’en 1949, année de sa mort. Avec 19 ans de service, il est le président ayant siégé le plus longtemps à l’UMQ. En savoir plus sur Joseph Beaubien…

Maire de Montréal-Est, Napoléon Courtemanche est le troisième président de l’UMQ (1938-1944). Au cours de son mandat, marqué par la fin de la crise économique et la Deuxième Guerre mondiale, il fait au mieux de ses capacités pour permettre à l’Union de passer au travers de cette période tourmentée.

Lors d’une réunion le 5 mai 1938, les directeurs de l’UMQ mettent sur pied un comité spécial pour la rédaction d’un rapport à la commission Rowell-Sirois, chargée de revoir la distribution des compétences et du financement au sein des paliers gouvernementaux. En savoir plus…

1937
Premier congrès au Seigniory Club de Montebello
Le 1er octobre 1937, les délégués de l’UMQ se réunissent au Seigniory Club (l’actuel Château Montebello), un luxueux hôtel construit sur les terres de la seigneurie des Papineau. Les membres de l’Union y tiendront fréquemment leurs congrès annuels au cours des années suivantes.

1934
Lors de son congrès annuel en juillet 1934, l’UMQ discute activement de la municipalisation de l’électricité. Il y est d’ailleurs décidé d’envoyer Télesphore-Damien Bouchard à la commission Lapointe pour représenter et défendre la position de l’Union.

C’est lors du 16e congrès annuel de l’UMQ, en 1934, qu’Oscar Morin, sous-ministre des Affaires municipales et président de la Commission municipale, annonce qu’il démissionne de ses fonctions. Allié inestimable depuis la fondation de l’organisation, il constitue une perte importante pour l’Union.

Le 6 novembre 1934, T.D. Bouchard, secrétaire-trésorier de l’UMQ, maire et député de Saint-Hyacinthe, intervient pour défendre les positions de l’Union quant au dossier de l’électricité aux audiences, à Montréal et à Québec, de la Commission provinciale d’enquête Lapointe. En savoir plus…

1932
En 1932, plusieurs municipalités québécoises sont acculées à la faillite par les effets dévastateurs de la crise économique qui a commencé en octobre 1929. Le gouvernement québécois met alors sur pied, avec l’appui de l’UMQ, la Commission municipale du Québec, pour encadrer de plus près les finances municipales. En savoir plus sur la Commission…

1930
Anatole Carignan représente la transition que vit l’Union lors des années 1930. D’abord, il est confronté aux nouveaux défis des villes face à la Crise. Ensuite, son élection comme député unioniste rappelle l’arrivée d’un nouveau gouvernement. Enfin, son élection comme président coïncide avec le départ du président fondateur. En savoir plus sur Anatole Carignan…

1927
Née le 19 mai 1880 à Montréal, Idola Saint-Jean est une pionnière dans la lutte pour l’obtention du droit de vote des femmes au Québec. Elle met notamment sur pied l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec (1927) et participe également à la Commission Dorion (1929).  Elle jouera un rôle clé dans ce dossier jusqu’à sa reconnaissance officielle par les libéraux d’Adélard Godbout en 1940. En savoir plus sur Idola Saint-Jean…

Création du poste de secrétaire-trésorier
La comptabilité défaillante de l’Union, combinée à sa précarité financière, amène le comité exécutif à créer en 1927 le poste de secrétaire-trésorier, occupé en premier par T.-D. Bouchard. En moins d’un an, ce dernier arrive à redresser la situation financière de l’organisation.

Engagé comme conseiller juridique de l’UMQ en 1927, l’avocat Joseph Jean s’implique dans plusieurs projets comportant une facette légale tout au long de son mandat. En 1947, il est nommé avocat-conseil honoraire à vie par l’Union pour ses loyaux services.

Le 10 octobre 1927, lors du congrès annuel tenu à Montréal, les membres de l’UMQ conviennent de faire pression pour que soit amendée la loi sur l’assistance publique de 1921. Les critiques envers le gouvernement provincial mèneront ultimement à la Commission Montpetit. En savoir plus…

1922
Le 16 mars 1922, l’UMQ organise une convention à Saint-Hyacinthe afin de faire pression sur le gouvernement fédéral pour créer un deuxième lien reliant l’île de Montréal à la rive sud. Cette initiative mènera à la construction du Pont Jacques-Cartier, inauguré en 1930. En savoir plus sur le « deuxième lien » avec la Rive-Sud de Montréal >>>

Durant les premières années de son existence, l’UMQ cherche à recruter des nouveaux membres par le biais de conventions régionales. Cela les amène entre autres en juin 1922 à réunir à Sherbrooke les élus anglophones du Québec avec l’intention de les rallier à l’Union.

6 septembre 1922
Les assises annuelles de l’UMQ jouent un rôle primordial de rassemblement des délégations municipales du Québec. Le 6 septembre 1922, pour rendre accessible le congrès aux délégations régionales, l’exécutif de l’Union opte pour une nouvelle tactique : le congrès-croisière! En savoir plus…

1921
Paul Provost est le premier employé permanent de l’UMQ. Engagé en 1921, son salaire s’élève à 50$ par mois. Il remplit avant tout des fonctions cléricales et assiste les membres de l’exécutif dans leurs tâches, particulièrement le secrétaire et le trésorier.

1920
En 1920, l’UMQ met sur pied un Bureau de renseignement qui, à l’aide d’avocats et d’ingénieurs, diffuse auprès de ses membres de l’information et de l’expertise concernant le monde municipal. Le Bureau doit rapidement augmenter ses services tellement la demande sera forte.

1919

Télesphore-Damien Bouchard est journaliste, homme d’affaires, député et maire de St-Hyacinthe. Il est également un des fondateurs de l’UMQ, son premier secrétaire-trésorier et, entre 1919 et 1936, le principal intermédiaire entre l’Union et le gouvernement libéral. En savoir plus sur Télesphore-Damien Bouchard…

Éditeur du Canadian Municipal Journal jusqu’en 1919, Frederick Wright s’engage directement dans le processus de création de l’UMQ, siégeant sur le comité créé à cette fin. Il sera présent lors du congrès de fondation de l’Union tenu les 15 et 16 décembre 1919.

Échevin de Pointe-aux-Trembles de 1913 à 1919, Rosaire Prieur est aussi un membre fondateur de l’UMQ et le premier secrétaire de l’Union. Très actif, il siège sur plusieurs comités et préside l’organisation des premiers congrès annuels.

Échevin puis maire de Westmount pendant 23 ans, Peter William McLagan figure parmi les membres fondateurs de l’UMQ en 1919. Très impliqué au sein de l’Union durant plus d’une décennie, il y porte les priorités des banlieues anglophones et montréalaises. En savoir plus sur Peter William McLagan…

1918
Le sous-ministre aux Affaires municipales Oscar Morin est un acteur méconnu de l’histoire de l’UMQ. Il joue pourtant un rôle central d’intermédiaire entre l’Union et le gouvernement provincial. En savoir plus sur …

1916
Échevin de Trois-Rivières de 1911 à 1939, Robert Ryan fait partie en 1916  du groupe de politiciens municipaux du Québec qui siègent à l’Union des Municipalités Canadiennes. En 1918, il fera partie du comité formé en vue de créer l’Union des municipalités du Québec.

1915
Issu d’une famille aisée de marchands montréalais, Alexandre Thurber est également maire de Ville de Longueuil à partir de 1915 et membre fondateur de l’UMQ. Il y occupe le poste de premier vice-président pendant près de 15 ans, soit jusqu’en 1935. En savoir plus sur Alexandre Thurber…

9, 10, 11 mai : assises annuelles à Québec

19 septembre : dépôt des archives de l’UMQ à la BAnQ

20 septembre : conseil d’administration à Saint-Hyacinthe

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