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Un plan d’investissement prévisible est nécessaire pour la pérennité de nos forêts

Publié le 26 janvier 2024

Hier, lors d’une rencontre du Comité sur la forêt de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) avec la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Madame Maïté Blanchette Vézina, les membres du comité ont exprimé à nouveau leurs préoccupations face aux défis croissants liés aux incendies de forêt et aux épidémies dans les régions forestières du Québec.

La préoccupation majeure réside dans la diminution des possibilités forestières annoncées en novembre pour les régions du Nord-du-Québec, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Mauricie. Les membres du Comité s’inquiètent quant à la possibilité de vivre des événements similaires dans les années à venir.

Lors de cette même rencontre, le Comité a salué les investissements de 469 millions de dollars sur huit ans annoncés par le gouvernement du Québec dans sa dernière mise à jour économique pour répondre aux incendies de forêt de l’été 2023. Les 200 millions de dollars annoncés sur huit ans pour reboiser 25 000 hectares sont un excellent premier pas.

Toutefois, l’ampleur des besoins nécessitera des sommes supplémentaires importantes ; environ 300 000 hectares de superficie destinée à la récolte ayant brûlé et nécessitant un reboisement au Québec. Face à ces défis, les membres du Comité appellent, à court terme, à un plan d’investissement sur 15 ans pour le reboisement des superficies touchées par les perturbations naturelles.

« Le Comité demeure fermement engagé à collaborer avec le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada pour développer des solutions durables et adaptées aux réalités spécifiques de chaque milieu. Les changements climatiques rendent plus fréquentes les perturbations naturelles et mettent à risque les possibilités forestières dans nos régions. », a souligné le président du Comité sur la forêt de l’UMQ et maire de Thurso, Monsieur Benoit Lauzon.

Le Comité tourne désormais son attention vers les budgets 2024 des gouvernements du Québec et du Canada, demandant des sommes supplémentaires pour répondre aux besoins des communautés forestières au Québec.

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