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Les conseillères et conseillers scientifiques – De précieux renforts pour les municipalités

Publié le 11 janvier 2024

La Ville de Longueuil compte depuis peu une nouvelle employée dans ses rangs. Julie- Maude Normandin agit depuis la fin juin comme conseillère scientifique en chef au sein des équipes de la cinquième ville la plus populeuse du Québec. Longueuil devient ainsi la première municipalité de la province à créer un tel poste officiel et rémunéré, pour lequel elle a d’ailleurs reçu et analysé plus d’une centaine de candidatures.

« Je rêve d’exercer cette fonction dans une ville depuis des années, mais ça n’existait pas!»,  lance la principale intéressée en entrevue. Vous imaginez ma joie de voir la Ville de Longueuil recourir à ce genre d’expertise. » Julie-Maude Normandin a, il faut le dire, un CV taillé sur mesure pour tenir ce rôle. Elle travaillait jusqu’à tout récemment au Cité-ID Living Lab, qui se consacre à la recherche-action en gouvernance de la résilience urbaine. Comme chercheuse, elle est notamment spécialisée en gestion des risques et des crises ainsi qu’en processus de prise de décision dans les administrations publiques sur la base de données probantes, peut-on lire sur le site de l’Acfas. Ça tombe bien : les changements climatiques n’épargnent pas la Rive-Sud de Montréal. En septembre 2022, Longueuil a par exemple reçu en deux heures la quantité de précipitations qui y tombe normalement en un mois à ce temps de l’année. La gestion des eaux pluviales fait d’ailleurs partie des dossiers hautement prioritaires de la nouvelle conseillère scientifique en chef, dont le mandat sera de trois ans. « Les élus et la direction générale en identifieront d’autres, c’est sûr, souligne-t-elle.
Les employés municipaux que je rencontre ne cessent de me répéter que j’étais attendue. »

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