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Plateforme fédérale 2021

 

Dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) interpelle les chefs de partis pour qu’ils se positionnent sur le climat.

Pour l’Union, les changements climatiques posent des défis quotidiens aux municipalités. L’augmentation des épisodes de chaleur, et ce, particulièrement en milieu urbain, la prolifération des espèces exotiques envahissantes, les risques élevés d’inondations lors de précipitations intenses ou de crues printanières, les aléas côtiers et l’entretien des infrastructures routières lors de périodes répétées de gel et de dégel, sont des exemples concrets qui ont des impacts majeurs sur la gestion et les finances municipales.

  • Contribuer à long terme au financement des opérations du transport en commun de manière à limiter la part des municipalités à 30 % du coût des opérations;
  • Soutenir financièrement les projets de transport collectif afin de réduire l’utilisation de la voiture ainsi que la congestion routière;
  • Investir massivement dans l’électrification des transports;
  • Développer les infrastructures ferroviaires et maritimes dans le but de favoriser un transfert modal au bon moment dans la chaîne logistique et de réduire ainsi le transport par
  • Augmenter à 5 milliards de dollars le transfert annuel dans le Fonds pour le développement des collectivités du Canada (ancien FTE), afin de soutenir des projets d’infrastructures vertes;
  • Soutenir les municipalités pour  l’acquisition et la protection de milieux naturels;
  • Adapter les programmes d’infrastructures pour couvrir les coûts engendrés par les changements climatiques;
  • Établir un mécanisme permettant au gouvernement fédéral d’interagir directement avec les municipalités lorsque survient un aléa climatique.
  • Prioriser l’utilisation du bois comme matériau de construction par la modification du code national du bâtiment afin de maximiser le potentiel de stockage du carbone;
  • Appuyer les municipalités dans la production d’énergies renouvelables et alternatives avec un très faible impact environnemental (microréseaux, biomasse de résidus forestiers, réseaux de chaleur, parcs éoliens, parcs solaires, gaz naturel renouvelable ou production d’hydrogène vert);
  • Favoriser l’autonomie alimentaire pour réduire l’empreinte carbone.

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