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Journée internationale des femmes –
L’UMQ veut des conseils municipaux paritaires en novembre, mais s’inquiète des impacts de la pandémie pour les femmes

Publié le 7 mars 2021

 

Montréal, le 7 mars 2021 — À la veille de la Journée internationale des femmes, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) tient à saluer le dévouement et le travail des quelque 2 500 élues municipales présentement en poste ainsi que leur apport inestimable à la vitalité et au dynamisme des communautés, alors que le Québec traverse une crise sanitaire sans précédent.  

 Du même souffle, l’UMQ lance un appel auprès de l’ensemble des Québécoises afin qu’elles briguent les suffrages lors des élections municipales du 7 novembre prochain, contribuant ainsi à augmenter significativement le nombre de candidatures de femmes aux postes de conseillère et de mairesse et l’atteinte de la parité sur les conseils municipaux. 

«L’UMQ prend le leadership, au féminin, pour inviter les femmes à poser leur candidature aux prochaines élections municipales. Notre campagne D’Elles à Élues, lancée en mars 2020, rayonne dans toutes les régions du Québec. Par des histoires inspirantes, elle invite les femmes à avoir confiance en elles, à s’impliquer et à s’investir dans la sphère publique. Aujourd’hui, à huit mois des élections, on profite de l’occasion pour dire aux femmes de croire en leurs moyens et de s’engager auprès de leur communauté», a déclaré madame Suzanne Roy, présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie.  

« Bien que les femmes composent la moitié de la population, il y a encore loin de la coupe aux lèvres au chapitre de la parité sur la scène municipale. Rappelons qu’on ne compte que 18,9 % de mairesses et 34,5 % de conseillères sur les conseils municipaux. Les membres de la Commission Femmes et gouvernance de l’Union accentueront leurs efforts, au cours des prochains mois, pour corriger la situation et accélérer l’atteinte de la parité au sein des conseils municipaux. Je lance également le défi à tous nos collègues de constituer des équipes paritaires pour les prochaines élections. Ce n’est qu’ensemble que nous arriverons à atteindre la parité! », a ajouté madame Maude Laberge, présidente de la Commission Femmes et gouvernance de l’Union et mairesse de Sainte-Martine. 

 Impacts de la pandémie sur les femmesIl est nécessaire d’agir rapidement 

Par ailleurs, un an après le début de la pandémie, l’Union constate que les conséquences sont plus importantes pour les femmes, et ce, à plusieurs niveaux.  

« Elles ont été plus nombreuses à perdre leur emploi, notamment dans les secteurs de la culture, du tourisme et de la restauration, à devoir concilier, tant bien que mal, leurs responsabilités familiales et le travail lorsque les services de garde et les écoles ont fermé, et à être au front dans les services de santé pour prendre soin des personnes les plus vulnérables de notre société. Elles sont aussi plus à risque de subir de la violence en contexte conjugal et plusieurs d’entre elles peinent à pouvoir retourner sur le marché du travail après leur congé de maternité, faute de place dans les services de garde. Il est nécessaire de mettre en place rapidement des mesures adaptées à leur réalité, notamment dans les différents plans de relance prévus par les gouvernements », a conclu madame Laberge.  

 Rappelons que l’UMQ, par le biais de sa Commission Femmes et gouvernance et grâce à l’appui du Secrétariat à la Condition féminine du Québec et d’autres partenaires, a multiplié les initiatives, depuis les dernières années, pour favoriser une plus grande participation des femmes à la démocratie locale, accroître le nombre de candidates et d’élues lors des élections municipales et leur offrir un accompagnement approprié. 

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